Lundi, le 11 avril dernier, une femelle orignal
se promenait candidement
sur la rivière,
elle se cherchait un coin tranquille, où il lui serait possible
de pouvoir vaquer à ses occupations préférés et
prendre un peu de repos,
elle a marché un bon deux heures, si ce n'est pas plus,
elle venait du côté sud du cours d'eau, elle a marché
elle a marché un bout de temps vers le large, bifurqué vers la
pointe de Penouille, revenue vers le sud , ensuite,
encore le large,
pour finir par revenir vers Penouille
où elle a enfin toucher la terre ferme, elle était sauvée...
Aujourd'hui, deux jours à peine plus tard,
il lui eut été pour ainsi dire impossible de réussir sa traversée...
Le soleil est éclatant et le temps doux ont dangereusement
réduit le sentier qu'elle a emprunter...
La qualité des premières images laisse un peu à désirer, vue la distance du sujet, j'étais à la limite focales
de mon appareil, et il m'était difficile de faire correctement la mise au point...
Wow quel spectacle tu as eu là mon chanceux!
RépondreEffacerDame orignal, que fais-tu loin de la rive ?
RépondreEffacerEst-tu à la recherche de l'être aimé?
Quel spectacle magnifique !!!
@ Virginie,
RépondreEffacerTout un spectacle , j'ai fais les deux côtés de la rivière, afin de suivre les pas de cette belle égarée...
@ Le factotum,
Quand elle a finalement atteint la rive, tout le monde ont poussé un soupir de soulagement...
La traversé de notre visiteuse se terminait de bien belle façon...
Quelle épopée! Je viens de le voir dans ton film mais le revoir en photos, ça fait réaliser davantage.
RépondreEffacerElle devait fuir quelque chose la tite mère... Un prédateur ou plusieurs : loups, coyotes, etc. Au printemps, elles sont si vulnérables, affaiblies par le long hiver, prises dans la grosse neige, souvent enceintes « à pleine ceinture », (elles vont mettre bas bientôt, sur des îles la plupart du temps, pour protéger le petit des prédateurs justement) elles prennent des chances en s'aventurant là où elles ne devraient pas.
Merci de nous faire vivre ça...
@ Zoreilles,
RépondreEffacerTu m'éclaires, elle ne marchait pas à l'aveuglette, elle savait en fait très bien où elle allait, elle en avait peut être oublier un peu la route, mais elle s'est rendu, sur la presqu'ile de Penouille, au coeur du parc Forillon, la chasse y est interdite en tout temps, et à part quelques humains qui vont y faire une promenade de temps à autre, je n'y ai vu que très peu de prédateurs qui pourraient nuire à la maman et son petit...