par ce bel après midi de février,
je marche sur la plage de Haldimand,
j'ai les deux pieds sur le sable,
trouver l'erreur...
Je cherche rompis et magonne,
mais je n'en trouve pas...
Le plus petit morceau de glace est perçu comme un don tombé du Ciel.
Je cherche, les amoncellements de glace et de neige
sur lesquelles je jouais dans ma lointaine enfance,
Je regarde à droite,
à gauche,
il n'y a que quelque petits morceaux de givre
qui frissonnent isolés sur la bord de l'eau,
ou qui flottent timidement
sur cette rivière, qui ici ,se marie avec le St Laurent...
Sur la berge, il y a quelques rares oubliés
qui la goutte au nez, attendent gênés le retour de la marée...
Il est loin le temps,
où il fallait se frayer un chemin entre les rompis
pour enfin atteindre les crans
afin de s'y geler les mains dans l'eau glacé,
à y cueillir les moules (mouques) bien fraîches
que nous dégustions sans retenue..
Des glaces recouvrant le golfe à perte de vue,
il y a déjà plusieurs années que nous n'en voyons plus.
Et le brise glace, qui laboure encore et encore
comme si le rivière était figée dans son linceul glacé...
Il y fut une époque, où, les voitures traversaient d'une rive à l'autre en toute sécurité...