Lorsque j'ai aperçu ces falaises,
ce sont
les paroles
d'une chanson
de
Laurence Lepage
qui me sont
venues
en tête,
"Saint Joseph sur la côte a des glaçons
dans le nez."
Des glaçons, sur le cap,
il y en a, et plus d'un.
Et plus nous approchons,
plus ils sont évidents.
Au loin, l’île Bonaventure,
navigue tant bien que mal,
en se gardant une distance sécuritaire
de la côte toute proche.
Sur le cap,
le phare de Percé veille au grain,
Il guide l'île et lui apporte,
une aide précieuse,
lui permettant, ainsi,de longer la côte,
sans s'y échouer, et ainsi, reprendre
le large tout à sa guise.
Cette côte qui vaniteusement,
se mire sur ce miroir géant
qu'est certains jours,
le Saint-Laurent.
Avec ses glaçons , qui fièrement,
se pavanent,
À l'ombre,
comme précédemment,
où du bord de la lumière comme ici,
attire les amoureux.
C'est même assez fréquent
de les voir s'y fréquenter.
M. canard, arrive ici, au pas de course,
faire un brin de causette à sa belle.
Plutôt timide au début,
il garde une distance de courtoisie,
lui chantant la sérénade
et lui récitant quelque poésies,
mais, l'attraction pour sa belle
étant telle,
il s'approche ostensiblement
et commence sa cours.
Le premier contacte sous des apparences
difficiles,
s'améliorent, au fur et à mesure,
que la relation évolue.
et laisse place à l'espoir,
de voir cette union
porter fruit,
dans un avenir prochain.
Pendant ce temps,
les fantômes nagent au gré des flots,
sous l'oeil intéressé
de cette lune,
légèrement
timide,
qui pour un moment, vient faire la cour au soleil.