Très loin, là bas,
au large,
la tempête
fait rage.
Les nuages jettent sans retenue, leur neige,
sur les eaux que le vent d'hiver
soulève et fait danser.
Les vagues se bousculent
les unes à la suite des autres,
se cherchant un chemin
jusqu'à la rive encore si lointaine.
Elles se tiraillent,l'une l'autre,
tentent de prendre la première place,
nous avons l'impression,
qu'elles participent à une course olympique.
À mi chemin, le manteau givré,
faisant consciencieusement son travail ,
calme leurs élans et ralenti sensiblement
l'ardeur de ces coursiers fougueux.
Au pied du phare de Cap des Rosiers,
la cape glacée,
de l'hiver
enfin arrivée,
ondule voluptueusement,
au rythme
de ces vagues,
matées
et
domestiquées.
Les mouvements, sont maintenant,
tout en douceur.
Même les quelques vagues
qui réussissent à venir casser sur les rocher,
donnent l'impression,
de demander la permission,
avant de s'ébattre presque amoureusement
sur la roche choisie.
Il fait froid,
les glaçons
dansent,
au pied
du phare
de Cap des Rosiers.
Au large,
la tempête
fait rage,
et
sur
la plage,
les vagues
sont
domestiquées
par
la froidure
de l'hiver
qui nous
enveloppe
de son
froid piquant.
et je n'étais pas certain,
que ma caméra répondait encore à mes commandes.