Feu à la résidence.

Tôt le matin,

l'alarme incendie 

se fait entendre puis arrête.

 Ok. encore quelqu'un

qui s'est accroché sur le déclencheur.

À six heure trente, il est un peu tôt

pour me retrouver dehors en pyjama,

d'autant plus que ce matin,

j'ai un examen important

se dit encore sommeillant,

l'étudiant si brutalement réveillé.

Quelque minutes plus tard,

l'alarme repart,

les pompiers sont dans la place,

c'est donc sérieux,

sortons du lit 

et filons dehors 

se dit il.

Le feu est pris,

le pavillon X de la résidence des étudiants est en feu.

Il a chauffé une bonne partie de la journée,

Sur l'heure du midi, le vent tourne de bord,

la fumée file directement vers l'arrière du collège

et enfume un autre coin du village de Gaspé

épargné jusque là.

Surprise sur la route menant à mon coin de paradis.

Me promenant

sur la route menant

à mon coin de paradis,

je découvre ce bijoux.

 J'ai d’abord 

vue de la neige 

prenant le bord,

un bouleau 

ornant le décors,

puis,au tournant de la route,

je découvre cette construction, 

est ce un chalet, 

un château pour lutins,

chose certaine, 

c'est une oeuvre d'art.

Tout a été imaginé 

et construit

par un seul homme,

un grand homme,

au moins cinq pieds certain.

 Un homme bien avenant,

si tu passes par là,

prends le temps de lui faire un brin de jasette,

il se fera j'en suis sur,

 un grand plaisir de te causer 

le temps de faire connaissance.

Tu ne le connais pas,

 tu ne sais pas à quoi il ressemble,

pas grave,

il a mis son portrait et celui de sa dame

 bien en évidence,juste là devant 

 comme signature de son oeuvre.

Maintenant, elle nage.

Elle s'est accroché les pieds 

à s'en faire un embâcle,

elle est allé se promener

sur la route,

mais, aujourd'hui,

elle nage avec bonheur.

Elle va,

elle vient,

elle file vers sa destiné.

Bientôt,elle se fondera

dans l'immensité

du golfe, 

filant vers l'océan.