Encore cette année,
le chemin menant à mon paradis est englouti.
Année après année,
c'est le même
scénario,
la rivière
s'étire de toute
sa largeur,
jusque de l'autre
côté
de la route.
Que ce soit, en avril 2008,en mai 2009,
peu importe, l'année,
à tous les ans,
c'est le même modus opérandi,
la rivière s'empare de la route,
elle s'y vautre tout à son aise,
faisant fi de notre grand désir
d'aller jouir de notre jardin d'éden.
En 2011, suite au déluge de décembre 2010,
la rivière exagère, de manière vraiment effrontée,
que ce soit, en mai,
en juin, ou juillet,
elle se prélasse sur la route, ne la quittant,
que très partiellement, et ce,
pour de très courtes périodes.
fin août, apparaissent,enfin,
des signes avant coureurs,
tout au long de la sinistrée,apparaissent,
hé oui, les premiers jalons de notre libération,
bientôt, nous ne seront plus soumis
aux caprices de cette insolente.
Les beaux jours de cette grande effrontée achèvent.
Mais. ça, c'est au prochain billet...
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