06 janvier 2014

Il a neigé, il gèle,l'hiver est arrivé.

Comme la neige de décembre
a neigé doucement,
sans vent,
elle a judicieusement décoré la nature 
pour ainsi,
souligner dignement la fin  de 2013.
2014 débute et le froid  nous les gèle.
Les décorations hivernales,
n'en sont que plus solidement  attachées aux arbres.
Des figures fantomatiques,
se laissent deviner,ici et là,
habitant nos forêts,
                                                          pour combien de temps encore?

















                                                   Lorsque je suis parti ce matin,
                                            le soleil brillait de mille feux,
                                            il a perdu de sa vaillance depuis.
Qu'à cela ne tienne, 
je reprend la route.
 De nouveaux,
les sculptures  hivernales 
m'interpellent.
Cette fois ci, 
elles 
s'accrochent
à flanc de montagne.
Elles ont choisi
ce cap surplombant 
une route sinueuse.
Si tu la quitte des yeux
ne serait-ce qu'un instant, 
c'est une visite rapproché du décor
qui te guette.
La vigilance est donc de mise.






                                                 Comme je suis sorti indemne
                                            de ma rencontre avec les sirènes des courbes,
                                            je m'applique à saisir ce quai menacé,
                                            qui s'ingénie à attirer le regard vers l'île,
                                            là bas,
                                            tout en communion avec ce rocher transpercé,
                                            lui faisant la cour depuis tellement longtemps.







                                                Comme la glace présente partout,
                                            relie  les tourtereaux,
                                            nous pouvons affirmer,
                                           que l'hiver est bel et bien installé.

15 commentaires:

  1. De magnifiques photos et une poésie qui me rappellent toujours ce fameux voyage en Gaspésie en hiver. Je peux sentir chacun des lieux que tu visites et les reconnaître au plus profond de moi. Quel magnifique nature!
    "Des figures fantomatiques se laissent deviner..." Elles sont mystérieuses et nous interpellent différemment selon notre état d'âme. On peut donc les photographier ad lib.
    "Les sirènes des courbes..." portent des manteaux de dentelles givrées. Vraiment splendide.
    Jolie cette image..."...la glace relie les tourtereaux!"
    Merci et bonne journée à toi!

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  2. @ Canneberge14,
    La nature a cela de bien particulier, elle nous parle une personne à la fois, même si nous sommes nombreux à lui faire la cour.
    Elle sait nous reconnaître et trouver le message que nous avons besoin, au moment précis où nous la rencontrons, quelque soit la saison.

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  3. De toute beauté, comme toujours. Eh que tu l'aimes, ton pays... Eh que tu nous le fais aimer!

    Salutations chaleureuses à la Gaspésie de l'Abitibi où l'hiver s'est pas mal bien installé aussi, hihihi!

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  4. @ Zoreilles,
    Ils sont beaux les paysages de notre pays, n'est ce pas?
    Par contre, certains organismes de ce pays sont tellement malfaisants,
    que je rage juste à les nommer.
    Des représentants supposée défendre les enfants,
    des juges sans honneur, sans conscience, sans jugement,
    qui complices les uns des autres,
    s'ingénient à faire taire ceux et celles
    qui osent dénoncer leur crimes.
    Je me tais maintenant, c'est plus sage pour moi,
    sinon, je vais crier de rage.
    Comme les bateaux présentement, immobilisés
    dans les glaces sur le Saint Laurent,
    j'ai le coeur brisé par la froideur des crimes de l'état et de ses institutions criminels.

    Cet hiver Québécois me rappelle ceux de notre enfance,
    quand les hivers signifiaient neige froidure blancheur et plaisirs de toute sortes,
    glissades sans fin, patinage sur des glaces souventes fois, improvisées,
    doigte et orteilles gelés et les vêtements tous enneigés.
    C'était au temps de l'innocence, nous étions jeunes et fous.

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  5. "doigts" et non doigte.
    Merci de votre indulgence.

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  6. Tu dis que tu te tais maintenant mais je vois bien que ça fait mal encore beaucoup beaucoup. Si tu savais comme je souhaite qu'à court terme, les choses se règlent pour fiston et sa compagne. Bien sûr, ça ne changera rien à ce que tu penses de ces institutions et tu continueras à dénoncer les injustices mais la blessure sera moins vive. Prends soin de toi là-dedans, cher Barbe blanche, il ne faudrait pas que tu mines ta santé.

    Tu dis « c'était au temps de l'innocence », je trouve ça beau mais triste à la fois. C'est pour ça que je disais l'autre jour que tout ça nous fait prendre des coups de vieux. Pour rééquilibrer les affaires, moi je me dis souvent : « Ils ne m'empêcheront jamais de penser ni de rêver ». Et ils ne nous enlèveront jamais notre intégrité. Intégrité? Un mot dont ils ne soupçonnent même pas l'existence.

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  7. Et moi qui rêve au quotidien des bienfaits hivernaux.
    Un peu de patinage et de raquettes qui me font un bien immense.
    Quand à nos institutions, il ne faut pas trop les prendre au sérieux.
    Je souhaite un retour à la normale pour ton fils et sa conjointe.

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  8. @ Zoreilles,
    Vois tu Zoreilles, ce qui me met en rogne, c'est de n'avoir aucune poigne, pour remettre ces bandits à leur place, et aussi, être tellement loin, ne pouvoir être présent, pour apporter mon soutien, et réconfort.
    Mais, si j'étais sur place, me connaissant, c'est presque assuré, que je prendrais la parole en cours, et probablement, que je serais arrêté à mon tour, pour avoir dit ma façon de penser au juge et ses complices.
    Alors, peut être aussi bien que je sois loin.
    Ce qui m'enrage par dessus tout, c'est l'injustice et l'illégalité qui déborde de tout bord tout côté
    et que personne ne semble y voir quoi que ce soit.
    Kriss que j'ai hâte que tout cela soit derrière nous, pour enfin pouvoir passer à autre chose.

    Pour ma santé, ne t'inquiètes pas trop, j'ai la couenne dur, malgré,
    les émotions à fleur de peau.
    L'automne dernier, nous avons refait le toit et le revêtement de notre chalet,
    situé au paradis terrestre,
    il nous reste à y compléter l'intérieur,
    des heurs de plaisir et d'évasions, où en pleine nature,
    nous voguerons loin des tracas de la vie,
    là, nous décrochons complètement et apprécions les plaisir de la nature.
    pour avoir pris un coup de vieux, c'en fût tout un,
    mais, je sais une chose, et comme tu le dis si bien, ils ne peuvent nous enlever ce qu'ils ne connaissent pas, ces criminels étatisés.

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  9. @ Le Factotum,
    L'hiver nous a fait un vilain pied de nez, la pluie est venue faire de nombreuses patinoire à des endroits qui ne sont pas toujours appropriés, la raquette en est rendu impraticable, dommage.
    Pour ce qui est de mon fils et de sa consœur, je viens de recevoir des informations qui pourraient aider à voir enfin la fin de ce cauchemar.
    Il se peut que vous en entendiez parler sous peu.
    Oufff.

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  10. On dirait une grand-mère dans un arbre sur la 11e photo! J'adore!

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  11. Comme j’apprécie ces photos, moi qui ai un faible pour les arbres particulièrement celle ou les faibles rayons du soleil laissent paraître une lueur de changement dans le temps.Est est-ce pour le meilleur ou le pire….
    Celles également ou les arbres sont porteurs du double de leur poids qui dessine agréablement le contour des branches. Heureusement qu'il y a la nature pour nous procurer ces beaux et bons moments.

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  12. @ Spécialiste de l'Éphémère,
    Toi aussi, tu as vu la grand mère, merci, je ne suis pas seul à voir des fantômes.
    Si tu regardes la première des trois boules de neige, juste un peu plus bas, sa petite fille regarde dans la direction opposée de grand maman.

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  13. @ Géraldine Fortin,
    "une lueur de changement dans le temps"
    Le soleil pouvait bien avoir la paupière sombre,
    la merde annoncée nous est tombée dessus une fois de plus,
    mais, il y a une lueur qui se pointe à l'horizon,
    ce qui nous permet,
    d'entrevoir un éclairci poindre le bout de son nez.

    La nature, à sa façon, lorsque nous prenons le temps de l'entendre,
    murmure à nos oreilles,
    un message de sérénité.

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  14. Tu as un bien beau pays été comme hiver, Barbe blanche, et tu sais le mettre en valeur.
    J'aime bien cette formulation La nature a cela de bien particulier, elle nous parle une personne à la fois, même si nous sommes nombreux à lui faire la cour..
    Ton âme de poète ne t'empêche pas de demeurer batailleuse quand il faut. Je le répète: Tu es mon représentant syndical préféré.

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  15. @ Jackss,
    J'aurais aimé ça, représenter les employés au bureau que tu dirigeais,
    il me semble que nous aurions eu de bonnes discussions.

    Le pays, lorsqu'il étend sa barbe blanche,
    laisse entrevoir le beauté
    qui pourrait inspirer ses habitants.
    Mais, comme tu le sais surement,
    dans la neige toute blanche qu'elle soit,
    se cache tellement de pous et morpions.

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