Fin décembre,
début janvier,
spectacle des temps anciens,
le Saint-Laurent a pris ses allures d'autrefois.
Un manteau d'une blancheur éclatante
recouvre le golfe d'une rive à l'autre.
Pour mal faire,
je, pour une fois,
n'ai pas mon appareil photo.
Bof, pas de problème,
la prochaine fois que je passerai,
je prendrai le temps de tirer quelques images.
Les glaces sont arrivées
et elles sont installées pour l'hiver.
Trop confiant le barbu,
les blancheurs ne sont pas éternelles.
Le redoux de janvier a eut raison du décors hivernal
aménagé avec tant de soins sur la mer,
ne reste que quelques rompis
navigant à l'aventure.
Ils hésitent,
entre,
prendre le large
ou
longer la côte.
Il y en a même un qui se permetde me faire un doigt d'honneur.
On ne me reprendra plus, à voyager
sans mon appareil photo.
Un photographe comme toi ne se pardonne pas un tel oubli... Mais nous, on te pardonne, parce que tu nous rapportes toujours de magnifiques images même si tu en as échappé quelques-unes que toi seul peut regretter!
RépondreEffacerCelles-ci sont poétiques... Un paquet d'îlots à la dérive qui libèrent le golfe comme pour nous faire espérer le printemps au plus fort de l'hiver.
Merci pour ces moments d'espérance!
@ Zoreilles,
RépondreEffacerDes îlots, c'est comme ça que je les voyais, étant jeunot,
et comme ils étaient beaucoup rapprochées les uns des autres,
nous pouvions aller de un à l'autre, sans difficultés,
nous descendions aussi, entre eux, pour cueillir des mouques
sur les crans et les mares d'eau qu'ils laissaient entrevoir.
À notre retour, nous avions bien sur droit à de bonnes remontrances,
nous promettions de ne plus recommencer,
jusqu'à la prochaine bien sur.