À l'autre extrémité de la dernière passerelle,
elle se dresse, dans toute sa beauté,
celle qui jusqu'à tout dernièrement,
laissait s'écouler ses eaux,
dans la plus grande discrétion.
Elle nourrit généreusementde son eau, cette rivière naissante.
Je me suis laissé dire
entre les branches, que cette fosse,
débordait de truites,
plus succulentes les une que les autres,
mais, je n'en ai vu aucune.
Tient, je ne l'avais pas remarqué en montant,
celui là...
Sur le retour, de nouveau amis nous saluent.
Bon, un dernier regard
vers la chute de l'ours,
et c'est d'un pas déterminé,
que nous prenons le
chemin du retour.
Bien sur, la nature fait son oeuvre,
la récupération et le recyclage,
c'est sa spécialité.
Avec patience et détermination,
elle digère les vestiges de bûchers anciens...
L'ours a oublié
son traîneau,
faut dire qu'après
sa dernière descente,
il n'avait plus le coeur
à la glissade.
Pour monter aux arbres,
de cette façon,
ce devait être
toute une dégringolade...
Nous découvrons
l'oeuvre des artistes locaux,
ils exposent leurs sculptures
animalières en pleine nature.
Ce n'est pas mon meilleur profil
me dit cet orignal,
regarde, mon autre est de beaucoup le meilleur...
Je sais même sourire m'a-t-il dit d'un air moqueur...
Par différent moyens,
la nature récupère ce qui lui appartient.
et pendant ce temps, sur les branches de ces arbres,
se sustente, discrètement,
cet hôte de nos bois.
Rendu au village, la rivière se la coule douce...
Wow j'aime beaucoup les sculptures d'orignaux!! Et tes photos aussi, ça me donne le goût d'aller dans le bois!
RépondreEffacer@ Virginie,
RépondreEffacerLa sculpture a été taillée à la tronçonneuse, par l'un des artisants qui ont construit les passerelles.
Bonne randonnée en forêt...
Magnifiques ces photos Barbe-Blanche! Je voudrais pouvoir entrer dans le paysage (comme Fanfreluche entrait dans ses livres) pour respirer le parfum de la forêt, voir et entendre la cascade d'eau, saluer l'écureuil (en passant, ce matin j'en ai vu un noir, plus rares que les gris; ce qui reste de vie dite sauvage à Montréal), mais la passerelle jamais jamais je n'oserais m'y aventurer, même à quatre pattes. J'ai le vertige à grimper sur un escabeau, et ce n'est pas peu dire...
RépondreEffacer:-D
Et, tout comme Virginie, j'admire les orignaux en bois, surtout celui qui sourit. Et j'adore ta dernière phrase "rendue au village la rivière se la coule douce". Tu sais jouer avec les mots, en plus de nous faire partager ta belle Gaspésie. Je me répète mais c'est un bonheur de passer chez-toi.
@ Lise,
RépondreEffacerLes passerelles, elles ne sont pas vraiment plus hautes qu'un escabeau, mais elles dansent sous nos pas.
puis je te dire qu'avec, hé oui, le vertige, il n'aurait pas fallut qu'elles soient beaucoup plus haute pour que je ne m'y aventure pas...
Quel beau buzz que cette sculpture rencontrée en pleine forêt. Du bonbon ! Avoir ce talent, j'irais éparpiller mes oeuvres partout en province ...
RépondreEffacer@ Crocomickey,
RépondreEffacerCette sculpture est sédentaire, elle est taillée dans le tronc d'un arbre tombé.
Le plus drôle, c'est que l'auteur fait ça comme si de rien n'était...