15 juin 2010

Histoire de peur

De passage dernièrement chez Détour improvisé, le sujet de Jackss était la peur,
cela m'a remis en mémoire un anecdote assez cocasse, qui aujourd'hui me fait sourire, mais qui à l'époque de mon adolescence m'avait terrifie.
C'était un soir d'hivers, il faisait noir, le vent soufflait sans relâche et avec intensité,
je revenais chez moi le vent dans le dos et j'étais craintif, j'étais en fait assez peureux à l'époque.
En passant devant un magasin, qu'est ce que je vois, une paire de lunettes reflétant dans la nuit.
La panique s'empare alors de moi et je prend mes jambes à mon cou , je file les pattes aux fesses,
un peu plus loin, il y a une voiture garée le long du chemin, je ne fais ni un ni deux et je traverse de l'autre coté du chemin pour passer le plus loin possible de cette voiture , au cas ou quelqu'un serait caché derrière.
Finalement , j'arrive à la maison , à bout de souffle, j'étais sain et sauf, en sécurité. J'avais survécu aux milles dangers de la nuit.
Cette peur irraisonnée a durée quelques années, jusqu'à un soir d'été, où, montant une grande cote, toujours à la noirceur, je m'arrête, frappée par une évidence évidente,
il ne me sert à rien d'avoir peur, si quelque chose ou quelqu'un venait m'attaquer, la peur me paralyserait et je ne pourrait rien faire, alors que si j'y fais face en toute confiance, je pourrais alors être plus efficace pour me défendre.
Depuis ce temps, cette peur irraisonnée m'a quitter, tout un soulagement.
Bien évidemment, dans mon histoire du début, vous avez tous compris que les lunettes , c'était tout simplement une personne qui contrairement à moi marchant contre le vent d'hiver s'était un instant réchauffé un peu entre les portes du magasin, et la voiture menaçante n'était que l'auto de mon frère devant sa porte.
La peur raisonnable nous incite à la prudence, mais lorsqu'elle est irraisonnée, elle peut nous faire voir les pires horreurs.

6 commentaires:

  1. Moi, à l'instar de plusieurs ti-culs de mon époque, j'étais sûr et certain qu'un bandit se cachait sous mon lit dès la noirceur venue, alors je sautais littéralement pour embarquer dans mon lit pour que l'intrus ne puisse me saisir la jambe. Je ne sais quand et comment cette grande peur est disparue mais elle était bien présente ...

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  2. Très amusant! C'est fou ce qui peut se passer dans la tête d'un enfant quand l'imagination se met de la partie.

    Je me souviens avoir vu, sur une terre à la campagne, un chien courir après une citrouille. Le terrain était en pente et la citrouille roulait vers le bas de la pente.

    Les japements du chien aidant, j'ai vraiment cru que la citrouille était vivante. Et j'ai longtemps eu peur des citrouilles.

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  3. Oui, c'est drôle mais en même temps, très sérieux. C'est fou, la peur.

    Moi, j'ai peur des couleuvres. Une peur irraisonnée. Ça m'empoisonne l'existence. Vraiment. J'ai même peur d'avoir peur des couleuvres. Il y a des endroits où je ne vais pas parce que c'est un « spot à couleuvres », ça m'enlève beaucoup de liberté. Parfois, je ne profite pas d'un bon moment ou d'un paysage exceptionnel, parce que trop occupée à regarder par terre, AU CAS où il y aurait une couleuvre. J'adore jardiner. Je le fais quand même mais toujours su'l'gros narfe. En cas qu'il y ait une couleuvre.

    Pourtant, j'en ai vues beaucoup dans ma vie, de toutes les grosseurs, de toutes les couleurs. Je n'ai jamais été attaquée par une couleuvre. Le pire qui me soit arrivé, c'est de renverser mes framboises et mes bleuets. Une peur vraiment irraisonnée.

    J'ai plus peur des ours que des couleuvres, c'est tu assez niaiseux?

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  4. @Croco, les monstre sous le lit ont causés bien des insomnies chez les enfants et du même coup chez leurs parents.
    @Jackss, toutes les choses qui ont pris vie dans l'imagination fertile d'un enfants sont sans limites`
    @zoreille, Les couleuvres représentent pour nous le pire des serpents, c'est pour ainsi dire le seul spécimen qu'il y a par ici, très peu de personnes osent y toucher, elles ont un corps froid , très peu attirant.
    Par contre, elles sont très utiles quand vient le temps de contrôler les rongeurs.
    J'en ai filmé quelques unes l'été passé, j'ai l'intention d'en présenter une prochainement.

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  5. Barbe blanche,

    quand j'étais enfant je faisais la même chose que Croco, mais en plus je regardais dans le garde robe, au cas où... Et une fois dans mon lit je me penchais, avant d'éteindre la lampe, au point d'en avoir le sang à la tête, afin de m,assurer qu'il n'y avait vraiment rien en-dessous.

    Maintenant je n'ai plus peur de l'obscurité (au contraire je m'y sens en sécurité) ni des monstres imaginaires cachés sous le lit ou dans le garde-robe. Ce sont mes semblables qui me font peur... souvent... et je n'ai aucun contrôle là-dessus.

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  6. Tu as tellement raison, Lise, nos semblables, qui ne nous ressemblent pas toujours, sont plus à craindre que les monstres sous le lit.

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