Larguez les amarres, il faut prendre le large, le vent s'est levé, il est temps de partir.
Ce n'est pas une traversée pour les coeurs fragiles, il faut avoir l'estomac bien accroché...
Nous serons bientôt en vue d'Anticosti.
Par un dimanche après midi, ce voilier passant au large de Pointe à la Frégate m'a remis en mémoire l'époque où de nombreux gaspésiens prenaient le large le dimanche pour aller pêcher à l'île d'Anticostie, comme on disait à l'époque,
ils partaient sur leur Gaspésienne, bateau typiquement gaspésien qui n'existe plus qu'en photo,et n'en revenaient que le samedi suivant.
C'était tout un époque, en ces temps là,ils pêchaient la morue.
Aujourd'hui,d'autre y vont pour pêcher le homard.
Ah moi, la mer, les bateaux, c'est ben simple...
RépondreEffacerMes deux grands-pères (Madelinots) allaient aussi pêcher à Anticosti dans le temps.
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J'ai un ami qui me faisait remarquer que les hommes de la mer, ceux qui sont tout le temps sur des bateaux, qui ont le pied marin, ils ont une démarche spéciale, ils marchent « large ».
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Aussi, je sais pas si t'as déjà vécu ça mais quand j'ai fait un séjour sur un petit voilier, 5 jours/4 nuits, une fois débarquée sur la terre ferme, ça continuait de tanguer, de bercer (bercé par la houle était la chanson préférée de ma mère) j'étais tellement bien!
Les hommes de la mer, de retour sur la terre ferme continuent à suivre la houle, ils ont effectivement une démarche bien à eux.
RépondreEffacerCe mouvement qui continu, fait je trouve une très agréable transition entre le large et la terre ferme, c'est grisant...