Début mai,
il est plus que temps
que la neige file.
Les glaces ont libérées
les rivières,
il ne devrait pas y avoir de problèmes
avec la fonte de ce qui reste
de neige.
Mais, comme souvent
à cette saison ,
la pluie s'invite,
conjuguant
sa ration d'eau
à celle
venant des montagnes.
Les rivières
se gonflent, gonflent
de toute cette eau,
s'amusant même
à monter sur les routes,
arrosant les champs
avoisinants chemin faisant.
Comme elle à hâte
d'arriver à destination,
elle reprend sa route,
se butant même
aux piliers du pont,
qu'elle assaille,
encore et encore
pour finir par
déboucher
de l'autre côté,
dans un tumulte d'enfer,
dessinant
de jolis arabesques,
tous plus spectaculaire
les uns que les autres.
Il lui arrive même
de faire demi tour,
avant de reprendre
sa route
avec détermination et fougue,
bien déterminée
à atteindre
son but
avant la fin de la journée..
C'est fort, l'eau... On peut voir les remous, les bouillons, les tourbillons, cette force incroyable qui s'engouffre et emporte tout sur son passage. On est si peu de choses... à côté de la puissance de Mère Nature!
RépondreEffacer@ Zoreilles,
RépondreEffacerCe n'était pas le temps de s'y baigner, et là je ne parle pas de sa température.
Waooouuu, il est paaarrrrti...
Il n'est jamais revenu par chez nous.