J'ai visité
Montréal.
J'y
ai
vu
le
rez de chaussé.
À
certains endroits,
comme
nous
disions
à la
campagne,
il y a
longtemps:
''ça sent le printemps ''.
Bon OK,
la neige fond
et
laisse voir
les sévisses
que le coin
à
subit
tout au cours de l'hiver.
parmi ces cadeaux de la saison qui achève.
dans les entrailles de la ville,
rejoignant comme tant d'autres,
le tunnel d'accès,
m'assurer une place,
à bord du vaisseau spatial,
et être prêt,
pour l'embarquement,
au moment
de son départ imminent,
vers un ailleurs meilleur.
sans ressentiment,
laissant à ses résidents,
le temps de lui refaire une beauté.
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Barbe,
RépondreEffacerrefaire une beauté à Montréal? Le mois d'avril ici est une horreur, bien pire que novembre le mal-aimé par tant de gens (ce qui n'est pas mon cas) jusqu'à sa dernière semaine, lorsque les feuilles et les fleurs commencent timidement à pointer le nez.
Alors la nature se réveille; avant c'est la neige fondante qui révèle plein de trésors cachés (inutile d'expliquer, tu sais ce que je veux dire...), les ordures qui volent au vent, les gazons jaune-brun caca d'oie, qui vont si bien avec les cacas de chiens "oubliés" par leurs humains.
Vive le printemps! Tu as eu la gentillesse d'épargner la sensibilité des Montréalais envers leur merveilleuse ville en évitant les détails sordides, mais moi je ne me gêne pas pour les nommer (et je suis TRÈS gentille); et parlant de métro, tu n'y es pas resté coinçé? Merci aux pannes quasi-quotidiennes, maintenant je me débrouille avec les autobus, même s'il faut deux fois plus de temps (au moins) pour se déplacer.
Comme tu sais je ne veux offenser personne, étant absolument amoureuse de ma ville d'adoption. Mais ça aussi tu es au courant...
;-)
Bon printemps gaspésien cher Barbe!
@ Lise,
RépondreEffacerTu sais Lise, ces images, j'aurais pu les capter sur la plage de Haldimand à Gaspé,
là ou les propriétaires de chiens laissent délicatement les dépôts de leurs chéris.
J'aurais pu aussi, les saisir près des centres d'achats un peu partout au Québec,
mais bon, je me trouvais à Montréal quand ces images m'ont été offerte.
L'expression ça sent le printemps,
me ramène toujours aux odeur des tas de fumier qui dégelaient,
derrière les granges de mon enfance.
Cet odeur printanière,
nous pouvons la retrouver
lorsque les fermiers étendent ce bel engrais sur leurs terres.
Très bientôt,
comme tu le dis si bien,
les feuilles vont sortir,,
la gazon reverdir et les fleurs nous égayer de leur multiple couleurs.
Il n'y a que ceux que nous aimons
que nous osons taquiner,
c'est de même pour les villes comme des personnes.
Bon printemps à toi aussi Lise.
Merci Barbe pour tes gentils mots, et ta réponse bienveillante; ça sent le printemps partout je sais, inutile de le nier...jusqu'à ce que le parfum des fleurs embaume tout. Les lilas, premiers vrais trésors printaniers pour moi, mes préférés, et pour toi irrespirables à cause de tes allergies, mais au moins tu peux apprécier leurs couleurs, ainsi que celles des pensées (autre fleur que j'adore, présente dans votre jardin), inodores heureusement.
RépondreEffacerBon je voulais juste faire un coucou mais là je prends trop de place. Merci encore Barbe.
@ Lise, sois rassurée, tu ne prends jamais trop de place ici, J'aime tant te lire.
RépondreEffacerPour ce qui est des lilas, je m'arrange pour avoir le vent dans le dos, lorsque je m'approche d'eux...
Les pensées, elle me charment un peu plus à chaque fois que je les visite.
C'est vrai qu'entre les chantiers, les nids de poule, l'odeur du dégel et le reste... Ça ne laisse pas beaucoup de place pour la poésie. Et pourtant... ce que tu écris est rempli de poésie!
RépondreEffacer@ Spécialiste de l'éphémère,
RépondreEffacerQuand arrive le printemps,
avec ses mises en évidences,
tellement de souvenirs,
tout comme les cadeaux cachés dans la neige,
remontent à la surface.
Parfois, je chante,
parfois, je chiale.
Mais plus souvent qu'autrement,
je raconte, simplement,
en prenant le temps
de choisir les mots
qui m'aideront
à dire mon propos.
Et c'est un bonheur ce matin de vous lire... tous et toutes!
RépondreEffacer@ Zoreilles,
RépondreEffacerHeureux de te revoir en ligne,
Tu es maintenant,
branchée à ton nouveau chez toi,
occupée à bien implanter
tes racines
dans le terreau fertile de la vie.
On dirait que tu m'as espionnée! En tout cas, tu le résumes avec de si jolis mots...
RépondreEffacer@ Zoreilles,
RépondreEffacerTu commence à découvrir mes multiples pouvoirs, je vais devoir être un peu plus discret à l'avenir...
Bon jardinage.