La
rivière,
passe
des jours
calmes
et
paisibles.
Elle
se dore
au
soleil
et
reflète
la
beauté
qui
l'entoure.
Ses jours se passent,tranquillement,
les uns à la suite des autres.
Tous ses jours sont agréables?
Non, il lui arrive, et ce de plus en plus souvent,
de voir son eau, si limpide à son ordinaire,
devenir d'un brun chocolat,
résultat, des mauvais traitements
qui lui sont fait, un peu plus haut,
tout au long de sa course
sur les flancs de la
montagne qui l'a vue naître.
Elle,profite des moments
plus calmes, pour réfléchir à sa condition,
qui n'est pas toujours rose.
Elle cherche les causes,
de ses dramatiques, baisses de niveau.
Elle, cherche, le meilleur moyen
de se faire entendre.
Elle sort alors de son lit,
prend la rue,
monte dangereusement à l'assaut
des ponts,
acceptant, tout l'aide
et l'appuie qui lui est proposé sur son passage,
Elle continue sa lutte,
inlassablement, et avec acharnement,
sans violence,
seulement, déterminée,
à atteindre, son but,
se faire respecter,
par ceux qui utilisent
son énergie, ses ressources.
Sa lutte, est nécessaire,
mais, ceux , qui la regardent aller,
tergiversent, sur le bien fondé
de sa démarche,
sur les moyens qu'elle utilise.
Nombre, de ses détracteurs,
oublient de s'informer,
d'autre, ne pouvant, pour diverses raison,
prendre clairement position,
disent vouloir entendre la position de la rive droite,
refusant d'entendre, les arguments de la rive gauche.
Et pendant tout ce temps,
la rivière continue de se manifester,
elle court, elle saute, elle se met même à nue,
espérant être,enfin respecter,
espérant des jours plus en harmonie
avec ses besoins,
des jours, où, l'humain, saura enfin,
prendre, respectueusement,
ce qu'il a besoin, pour son épanouissement,
sans, inutilement tout détruire autour de lui,
comme si il voulait priver la jeunesse de son
avenir.
Un jour, j'en suis certain,
l'eau de la rivière redeviendra d'un bleu
si bleu, que même la voûte céleste,
viendra s'y refléter...
J'ose espérer être encore de ce monde,
le jour où arrivera ce moment magique.
J'ai cliqué sur tes photos pour les admirer de plus près, lentement, une à une, avec émerveillement. Qu'il est beau, ton pays!
RépondreEffacerEn revenant des Îles de la Madeleine, on a fait un petit saut de puce à Gaspé avant de poursuivre pour Québec/Montréal/Rouyn-Noranda. Le temps était clair, le ciel était bleu, la vue était grandiose sur les montagnes, les rivières, les forêts, la nature, j'ai pris plusieurs photos à travers le hublot à l'approche de l'atterrissage et du décollage. Je me sentais chez toi, pas loin de toi, tes paysages m'inspiraient tellement une seule et même chose qui nous rallie tout le temps : « Que c'est beau, que c'est grand, le Québec, quand on l'admire à travers la lorgnette de la Gaspésie... ou de l'Abitibi! ».
Ça nous a pris une grande partie de la journée pour survoler notre pays, de l'extrême est à l'extrême ouest. Ça m'a émue...
Je t'avoue franchement que je ressens une petite gêne...pourquoi? En lisant le commentaire de Zoreilles, j'ai compris que j'avais juste à faire un petit clic pour agrandir les photos...heille est pas vite la madame...Moi qui me cassait les yeux à admirer te superbes photos...Ici,dans mon petit village des personnes traverse à pied la rivière d'un côté à l'autre.Nous n'avons pas de pluie comme à plusieurs endroits et il y a un feu de forêt causé par une négligence de campeurs,caline que ça me fâche. Tu a écris une petite phrase qui me touche beaucoup "sans inutilement tout détruire autour de lui,comme si il voulait priver la jeunesse de son avenir".J'écoutais un jeune adolescent hier me dire "quel avenir"? J'ai dû le diriger vers un centre d'aide. Mon Dieu que je me sens impuissante parfois devant ces jeunes. C'est pourquoi,j'aime venir me remplir les yeux des beautés de tes paysages, surout que là je les verrai encore plus jolies hihi!! Merci Barbe Blanche c'est grandement apprécié. Moi aussi j'espère vivre assez vieille pour voir toutes les rivières devenir bleues.
RépondreEffacer@ Zoreilles,
RépondreEffacerQu'il est beau, notre pays, dans toutes ses régions!
Qu'il est grand notre pays, dans ses montagnes et ses vallons!
Dis moi, Zoreilles, du haut des airs, as tu pu voir si ses forêts ont recommencer à pousser?
Car, vois tu, il y a quelques années, alors que je voyageais souvent en avion,
les montagnes étaient rasées, nous n'y voyons que des champs d'un brun terreux et quelques pauvres corridors de verdure, pour faire illusion aux promeneurs qui marchaient parfois par là.
C'était vraiment désolant.
La lecture de ton commentaire me redonne espoir, quand tu dis que la forêt était revenue...
Qu'il est grand notre si beau pays, prenons le en main, et forgeons le à notre image,
c'est ce que je nous souhaite de tout mon coeur.
@ Étoile,
RépondreEffacerPourquoi une petite gêne, il n'y a pas de raison, il m'a fallut un certain temps à moi aussi, pour découvrir ce petit cadeau de Blogger...
Ici aussi, les rivières sont très basses, Il y a des nuages, un peu de pluie, averses violents, mais pas suffisamment d'eau, pour bien arroser la nature.
Le jour où l'humain redécouvrira la sagesse des anciens, les jeunes auront à nouveaux, un avenir devant eux, et les rivières redeviendront d'un bleu limpide, nous pourrons à nouveau boire de son eau sans craintes aucunes.
Il nous faut réapprendre, à récolter ce qui est mur et laisser sur place les jeunes pousses, leur laissant, le temps de connaitre ce qu'est la maturité.
Barbe,
RépondreEffacermagnifiques photos en effet, et tellement rafraîchissantes. L'été à Montréal est un cauchemar de canicule, et ça empire chaque année. J'ai beau vivre ici depuis presque quarante ans je ne m'y suis jamais habituée. Je HAIS Montréal, point à la ligne.
Non seulement tes photos sont superbes, mais tes mots poétiques les accompagnent à merveille. La nature se révolte partout contre ses trop nombreux parasites humains qui ne la respectent pas.
Je lis trop de science-fiction, la faute revient à mon cousin Daniel (à cause des livres qu'il me prête) il faut croire...Dernièrement j'ai lu une histoire apocalyptique très réelle il me semble et qui n'est qu'une question de temps avant que ce soit notre présent; de Margaret Atwood, ayant pour titre "Le dernier homme".
Et Barbe, comment est l'été en Gaspésie; la température est-elle supportable? Question de revenir au présent...
:)
Barbe,
RépondreEffaceren revenant chez toi j'ai découvert un nouveau blogue sur ta liste, et ce qu'il écrit me rejoint tout à fait. J'aurais pu faire un copié-collé de ses billets.
Dans ma tête d'Alien, car moi aussi j'ai l'impression d'en être une, étrangère à notre société qui va trop vite, à ses jugements superficiels, à son gaspillage, à son non respect de la nature et des animaux, à sa surconsommation effrenée. Étrangère aussi à la compétition dans tous les domaines.
La vie humaine est si courte, et j'ai pris la résolution de profiter de la mienne, dans le respect de chacun. Du moins je fais de gros effots en ce sens...
:)
@ Lise,
RépondreEffacerLa science fiction, est plus près de la science que de la fiction, souvent, ce qui par le passé n'était que de la fiction,s'est avéré avec le temps, d'un réalisme effrayant, pensons seulement à 1984, nous y nageons sans vergogne.
Pendant la deuxième guerre, un auteur de science fiction avait publié un livre, que l'armée états Unienne a fait saisir aussitôt.
L'auteur y décrivait dans tous les détails, la recette pour fabriques la bombe H.
L'été en Gaspésie, je te dirais juste, que cette après midi, nous sommes allés faire une petite virée à Percé, et il fallait gardes sa veste...
De retour à Gaspé, le temps y était plus clément.
Le nouveau blogue sur ma liste, je l'ai trouvé chez notre amie Zoreilles, c'est un ami de cette dernière qui en est l'auteur.
J'aime bien, ses récits, car vois tu, il m'arrive aussi, de me voir en dehors de cette cohorte qui grouille dans tous les sens sans destination apparente...
Oui oui, Barbe blanche, je te confirme, les forêts de chez vous, du haut des airs, ne portent plus les cicatrices que tu voyais il y a quelques années en survolant ton beau pays!
RépondreEffacerCe qui m'a beaucoup étonnée, par contre, ce sont tous ces nombreux chemins forestiers qui ont servi aux coupes forestières et qui semblent être encore entretenus suffisamment pour permettre d'accéder aux forêts. Du haut des airs en tout cas (jusqu'à 23 000 pieds) on dirait que la nature s'est regénérée, a repris sa place. Comme de raison, de plus près, ce qu'on constaterait, c'est que la forêt qui repousse n'est pas diversifiée, ce n'est plus la forêt boréale dans toute sa splendeur, mais ce qu'on voit, c'est vert!
Et ce n'est pas à la sagesse de exploitants qu'on doit cette regénération mais plutôt au fait que la forêt, ce n'est plus payant comme ça a déjà été. Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse!
Et puis, pour mon ami, celui qui écrit Dans ma tête d'Alien, sûrement que vous l'avez déjà lu mais sous une autre identité. Vous le connaissez déjà... Il fait une nouvelle tentative sur un blogue, il ignore où ça va le mener.
Barbe,
RépondreEffacer1984, ce livre lu à l'adolescence pour la première fois, est dans ma bibliothèque. Un livre fétiche pour moi relu maintes fois, ainsi que plusieurs autres. Oui Big Brother est partout quoique plus discret (si on veut) et par conséquent plus inquiétant, plus sournois encore que dans la dystopie de monsieur Orwell.
Zoreilles,
RépondreEffacerMerci!
:)
@ Zoreilles,
RépondreEffacerPour l'instant, ce qui pousse, c'est surtout du feuillu.
Sur le flanc de la montagne, en face de mon paradis,ce sont des arbres à feuilles qui ont repris la place laissée par les rasage d'il y a quelques années à peine, les paysages d'automne y sont magnifique.
Il faudra attendre encore une couple d'années, avant que les conifères reprennent le dessus.
Les sentiers forestiers, sont utiliser par les pêcheurs et chasseurs, ainsi que par les propriétaires de chalets.
Il y a trois rivières à saumon, juste sur le territoire de la ville de Gaspé, c'est sans compter, sur la rivière de La Madeleine qui est toute proche et de nombreuses pourvoiries...
Dans ma tête d'Alien, j'ai entrevu,l'image Du Vieux Henri,comme, une ombre lointaine.
@ Lise,
RépondreEffacerOui, Big Brother est parmi nous,et nous devons nous en méfier, mais, pour moi, ce qui est encore pire, c'est que partout, dans les écrits, comme dans le parler, les mots disparaissent, et le Novlang prend insidieusement et de plus en plus, la place du Français, et pour moi, c'est une catastrophe.
Quand on utilise par exemple, le mercure en lieux et place du sujet qui est température, il y a là à mon humble avis, une aberration, malsaine, et je ne parle pas de tous ces anglicismes qui prennent le pas sur le Français.
Chez moi, dans mon petit boisé, les feuillus ont laissé place aux conifères!
RépondreEffacerDe majestueux sapins prônent à leurs places.
Mais je dois avouer que ton paradis qui est aussi celui de ma douce est de toute beauté!
@ Le Factotum,
RépondreEffacerC'est dans la suite des choses, ici, les conifères reprennent la place, mais, la plupart du temps, ce sont des arbres plantés et ils sont d'une espèce venu d’ailleurs et de ces spécimens qui poussent vite, productivité oblige...