15 février 2016

Journée hivernale...

Dissimulé dans le brouillard
un mince ruban blanc
longe la rive.
Sera-t-il suffisant
pour la protéger
des grands vents
qui,
prenant plaisir
à gonfler les  vagues,
viennent la ronger
un peu plus 
tous les ans?
















La rivière de son côté,
modèle ses glaces 
au rythme des marées.
Elle attend le printemps,
espérant le retour de ses quais.



6 commentaires:

  1. Les premières photos abordent le problème de protection des rives surtout lors des grandes marées. C'est pour moi, la première fois que je vois le rivage de cette façon et ça me rappelle lorsque ton père disait, en parlant de février qu'il n'avait jamais vu les glaces aussi tard. On parlait de glaces à perte de vue. Maintenant, toujours en février c'est une bande de glace , de toute beauté d'ailleurs, qui vient mettre en relief davantage le paysage de bord de mer,qui ceinture les rives et qui change au gré du temps.

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  2. Tabar ! Quelle magnificence ! Vraiment !

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  3. Tes photos toujours si magnifiques illustrent pourtant une problématique très triste, l'érosion des berges en bord de mer... Aux Îles de la Madeleine, c'est aussi une situation très préoccupante.

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  4. @ Géraldine,
    Cette bordure éphémère ne dure guère,
    elle ne protège pas vraiment,
    elle est trop mouvante,
    au moindre vent, elle file
    laissant aux vagues toute la place.

    Les glaces sur la mer
    se font de plus en plus rares
    et quand elles viennent,
    c'est sur le tard
    comme en vacances,
    elles repartent plus vite
    qu'elles ne sont venues.
    Les rives ainsi, en mangent toute une,
    pour s'en convaincre,
    la présence du bois
    que la mer a apporté
    jusque sur les propriétés
    des riverains.
    Sur ces terrains, il n'y a pas si longtemps,
    derrière les maisons,
    il y avait poulailler, et étable.
    Derrière ces bâtiments,
    il y avait encore de la place
    pour y corder le bois
    nécessaire pour se chauffer
    et cuisiner l'année durant.
    Si ça continue...

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  5. @ Crocomickey,
    Si je te disais, que le brouillard sur le village
    n'a duré que le temps de quelques photos.
    Le temps de revenir sur le rivage et il n'était plus.

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  6. @ Zoreilles,
    Les berges reculent au fur et à mesure qu'avance la mer,
    avec le niveau de l'eau qui monte,
    les vagues déferlantes vont un peu plus loin
    d'une année sur l'autre.
    Tu me parles des iles,
    ça me fait penser,
    à la flèche de sable,
    qui s'élance dans la baie de Gaspé.
    Il y a à peine une quarantaine d'années,
    il était possible de se rendre jusqu'à son extrémité à pieds secs,
    et ce à marée haute.
    Aujourd'hui, pour atteindre l'extrémité,
    nous devons nous mouiller et ce même à marée basse.

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