Passé seize heure,
un bateau de croisière
entre dans la baie.
C'est inhabituelle.
D'ordinaire,
c'est l'heure de leur départ.
Le bateau aussitôt arrêté,une navette, une seule est mise à l'eau
et file à toute allure vers la rive.
Sur le quai, des gens font de grands signes.
La navette file toujours vers la rive.
Les signes pour attirer l'attention s'amplifient,
comme si il y avait péril en la demeure.
Ça y est, je comprend,
la navette file vers la marina, de l'autre côté de la digue,
alors que les installations d'accueil
sont de ce bord ci.
Bon, enfin, un matelot fait des signes montrant
qu'ils comprennent et corrigent alors leur trajectoire.
Ne prenant aucune chance,
ils font un tour complet sur eux même,
et filent vers leur destination.
Pendent que le bateau
attend au milieu de la baie
un autre véhicule est arrivé
et des ambulanciers se dirigent
au pas de course vers le débarcadère.
De la passerelle du paquebot,
les passagers surveillent attentivement
toute l'opération.
Aussitôt la navette accosté,
les ambulanciers se mettent à l'oeuvre
pendant que les membres d'équipage
s'empressent de prendre moulte photos.
Le personnel médical prend en charge
la personne malade,
et l'équipage non essentiel à cette manœuvre,
se photographient à qui mieux mieux.
La malade est bien installée
sur la civière de transport,
il est alors temps de la transporter
jusqu'à l'ambulance.
Ce qui fût fait en deux temps trois mouvements.
Les membres d'équipage regagnent la navette,
montent leur civière à bord.
Les amarres sont largués,
c'est maintenant le retour au bateau.
Comme la cible est un peu plus évidente,
ils filèrent sans misère vers leur embarcation.
Le capitaine ne perdit pas une seconde,
il repris sans hésitation, sa route vers sa destinée.
L'équipage profita alors,
d'un peu de repos, sur...
J'aurai voulu faire une publicité
pour les bons traitements reçu sur le Veendam,
où pour l'efficacité de nos amis d'Escale Gaspésie,
je n'aurais pas fait autrement.
Wow, un vrai reportage photos, en cliquant dessus, on peut voir le film se dérouler devant nos yeux presqu'en temps réel. D'après moi, ton reportage intéresserait sûrement un journal de ton coin de pays qui voudrait rendre compte de cet événement spectaculaire et qui sait, relayer ce reportage photos à plus grande échelle par la suite. J'espère qu'ils ont pu sauver la vie de cette personne sur la civière?
RépondreEffacer@ Zoreilles,
RépondreEffacerLa beauté avec le numérique, il n'y a plus ou presque de limite, à la quantité d'images possibles avec un seul rouleau de pellicule.
OK, il n'y a plus de rouleau, et j'aime ça.
Il n'y a pas si longtemps, il m'aurait fallut de trois à quatre rouleaux de trente six poses, pour saisir ces moments.
Comme j'espère aussi, que cette dame soit sauve, son conjoint était à ses côtés tout au long de l'opération et il est monté à bord de l'ambulance avec armes et bagages.
Ah je suis contente d'avoir un petit peu de nouvelles de la dame... et de son conjoint. Toute une aventure pour eux, j'espère que tout se terminera bien.
RépondreEffacerMoi aussi, je croise les doigts bien fort,
RépondreEffacermais je dois dire que sur la civière, elle n'avait pas l'air souffrante,
alors, je suis confiant qu'elle se rétablira vite et bien.
Tu te transformes en reporter photographe maintenant? Tout au long du visionnement de ce reportage, j'ai pensé à la même chose que Zoreilles avant même de lire son commentaire. Barbe Blanche devrait offrir ses services au journal local, et pourquoi pas à La Presse. J'aimerais bien voir de belles photos de la Gaspésie dans Ma Presse +. À tous les jours, il y a une section de très belles photos prises à travers le monde. Une des tiennes pourrait bien y figurer.
RépondreEffacer@ Caboche,
RépondreEffacerJ'aime bien, lorsque l'occasion s'y présente, jouer le photo reporter.
Plus souvent qu'autrement, c'est aux historiens que je devrais offrir mes images...
Mais, comme on dit, rien n'est impossible.