28 février 2022

Il y eut un soir, il y eut un matin...

Le jour tire à sa fin,
le soleil
frappe de plein fouet
les vagues
apportées
par le vent de la journée.
Le matin suivant,
la lumière 
glisse tendrement
sur la pente douce,
  dessinant au crayon noir
les contours,
hier
si lumineux.

 
Il y eut un soir, 
il y eut un matin.

8 commentaires:

  1. J'appellerais ça ''Variations sur un même thème'' et j'adore ça. J'imagine l'une de ces photos agrandie sur un mur de mon salon et il y a de quoi perdre le nord. J'aime ce côté répétitif du mouvement du vent. On dirait des vagues gelées sur place. Bravo pour ton oeil patient de saisir l'instant présent.

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    1. @ dinefortin,
      Le vent ventait,
      l'eau dansait,
      les moutons couraient,
      la neige neigeait,
      la glace glaçait
      et le froid a tout saisit
      d'un coup sec.
      .
      Tu en veux une grande sur ton mur,
      qu'à celà ne tienne,
      donnes moi la grandeur désirée
      et je m'occupe du reste.

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    1. @ Gine,
      Merci,
      de ma fenêtre,
      c'est encore plus impressionnant.

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  3. c'est beau... tellement beau... des images et des mots qui font chaud au coeur quand la folie des 'puissants' fait froid dans le dos.......

    et pourtant, le sourire souriait !!

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    1. @ solilouve,
      La folie des puissants, il faut l'avoir à l'oeil, sans pour autant perdre le sourire,
      gage de lucidité.

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  4. J'aime bien le commentaire de DINEFORTIN.
    "il y a de quoi perdre le nord"
    Je souris à la vie.

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  5. @ Le factotum,
    Perdre le nord l'espace d'un soupir,
    cela permet de respirer,
    mais,
    il ne faut jamais perdre le sourire.

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