09 juin 2018

Visiteur de marque.

Le terme «paruline» désigne un groupe de passereaux, souvent très colorés, d’environ 15 centimètres de long. Elles passent l’hiver dans le sud des États-Unis, au Mexique, en Amérique centrale et du Sud. Au printemps, elles partent pour un voyage de 7000 ou 8000 kilomètres afin de venir nicher dans notre forêt boréale. Une vingtaine d’espèces de paruline se reproduisent au Québec.
Dans la masse observée lundi, les parulines à poitrine baie (20 %), tigrée (15 %) et obscure (10 %) étaient particulièrement abondantes. Ces espèces prospèrent en raison de l’infestation de la tordeuse de bourgeons de l’épinette, une manne de nourriture pour elles.


 J'arrive à la maison, caméra en bandoulière.
Il commence à pleuvoir.
Dans la partie du terrain
laissé en friche
pour la faune,
un bel oiseau 
danse sans arrêt.
Je suis aussitôt sous le charme,
il est tellement beau.
  Je dégaine aussitôt ma caméra
et je tente de le capter,
il est tellement excité, 
il bouge sans cesse.
À un moment donné, 
il marche vers moi,
il vient tellement près,
que je le pose à la verticale.
Le mâle est venu le premier,
un peu plus tard, c'est madame qui a fait son entré,
elle était un peu plus discrète que monsieur et sa visite fût de courte durée.
Faire la mise au point
est plus souvent qu'autrement 
impossible.














12 commentaires:

  1. Les parulines sont de retour chez moi.
    Elles me regardent de l'extérieur se riant de moi à l'intérieur de mon bureau.

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  2. @Le factotum,
    Chanceux sois tu, ici elles sont plutôt rares.
    La paruline à poitrine tigrée est tellement belle,
    quand je l'ai vu, je suis tombé sous son charme.
    Elles sont repartis pour leur domaine habituel
    dès le lendemain.
    Même si je les ai suppliés de rester,
    elles sont repartis sans même se retourner.

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  3. En prenant mon café ce matin, je leur ai parlé de toi.
    Elles te saluent fièrement accoutrées de leurs plus beaux atours.

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  4. @ La factotum,
    Elles t'ont surement parlé de leur voyage accidentel jusqu'en Gaspésie,
    même si il a été court, elles en gardent surement un souvenir inoubliable...
    Elles ont surement été très heureuses d'avoir de mes nouvelles.
    Bon, je me prend pour un autre maintenant.

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  5. Quelle chance nous avons, Barbe blanche, de pouvoir les admirer, ces parulines qui sont passées te saluer… mais qui semblent avoir élu domicile dans le petit boisé du chalet de notre ami Le factotum!

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  6. @ Zoreilles,
    C'est toute une chance certain, parce que notre Gaspésie n'est pas leur territoire habituel, elle sont passée ici en coup de vent, une journée à peine, elles sont vite retournées vers leur territoire assez rapidement.
    Elles préfèrent les conditions offertes par notre ami Le factotum, il fait possiblement un peu plus chaud chez lui...

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  7. Chez lui, c'est pas loin de chez nous, une heure de route et des poussières (c'est quand même asphalté même si je parle de poussières!...) alors que moi, pour voir des parulines, il a fallu que je vienne « chez toi »!!!

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  8. @ Zoreilles,
    Te dire à quel point nous sommes chanceux, moi de te les montrer, et toi de les avoir vu,
    c'est une question de minutes, être arrivé chez moi un peu plus tard, ah, à peine cinq minutes, et nous n'aurions rien vu, elle sont venues et sont reparties tellement rapidement, que je me dmande encore comment j'ai pu avoir le temps de leurs tirer le portrait.
    Un vrai coup de chance, heureusement que j'avais ma caméra autour du cou, sinon...
    pas de tits oiseaux.

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  9. Tu dois profiter beaucoup de votre château en forêt en ce beau mois de juin. Bientôt le solstice d'été… Irez-vous célébrer ça là-bas? J'ai hâte de voir tes prochaines photos!

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  10. @ Zoreilles,
    Au château blotti au milieu des bois, une surprise m'y attendait, mais, ça, c'est pour le prochain billet.
    Nous avons encore trop d'occupations à la maison pour profiter à mon gout, de mon coin de paradis, mais, ça s'en vient, je commence à voir pointer le jour où je filerai vers la liberté.
    Le solstice d'été,ce sera très probablement, à l'ombre de gros érable près du chalet que je siroterai une bonne bière toute Gaspésienne, la Bonaventure, brassée à l'Anse à Beaufils, par nos amis de chez Pit Caribou.

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  11. C'est beau de profiter de ton émerveillement, Barbe Blanche. C'est une qualité qui se perd. Toi, tu sais si bien la cultiver. Les oiseaux ont dû le sentir. C'est probablement ce qui explique leur attitude envers toi.

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  12. @ Jackss,
    Je ne sais si c'est à cause de mon émerveillement à leur égard, mais, ils semblaient chercher quelqu'un qui les comprenne.
    Je n'avais jamais vu un comportement comme celui là, ils semblaient vraiment déroutés.
    Le vent des fois, sait jouer de vilains tours.
    Content de te lire Jackss.

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