Les rails
dorment,
à côté,
l'un de l'autre,
sans jamais
se rencontrer.
Ils
dorment là,
utilisant
à l'occasion,
un viaduc
permettant
de traverser,
ici un ruisseau
la bas un ravin,
mais jamais,
ils ne se rencontrent.
Les rails dorment,
depuis tellement longtemps,
ils dorment
sans craindre
d'être dérangés.
Le dernier train
à les avoir
visité,
est parti
depuis,
depuis si longtemps,
que les rails
l'ont oublié,
ils ne se rappellent
plus l'effet
qu'il leur faisait,
ils ont
oubliés les caresses
des roues de métal,
sur leurs
bras en fer,
le chant que faisait
ces caresses si intimes,
ils ont même
oublié le chant
du sifflet
lorsqu'il entrait en gare.
Peut être
un jour...
entendrons nous siffler le train à nouveau.
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